Ragnarök ou comment le monde se renouvelle dans la mythologie Norsk

Un poème / mythe qui raconte la fin d'un monde et le début d'une nouvelle. Et le rôle que joue Yggdrasill, l'Arbre de Vie

POËSIEARBREMYTHE

Lambert van Dinteren

3/4/20241 min lire

Ragnarök

Yggdrasill,

a connu

émergence vitale,

grotte primordiale,

vie,

harmonie ;

papillons qui dansent,

rossignols enchantant,

Mais déjà le chien aboyait de rage

devant la porte de Hel.

La chaîne irait se rompre et le cruel,

la Bête, bondirait de sa cage.

L’arbre pourtant

séduit le ciel,

touche le soleil, accueille la pluie,

et dans le sol s’abreuve aux sources de vie.

Racines,

microbes

filaments frêles et insignifiants,

y lient faibles et puissants.

Mais déjà le chien aboie de rage

franchit les portes de Hel.

La chaîne se rompt et le cruel,

la Bête, bondit de sa cage.

Yggdrasill,

gémit, frémit ;

personne n’épargnant personne,

que de destructions, faux qui moissonne.

Il

tressaillit ;

temps des tempêtes, temps des loups, monde qui périt

Bête qui délit, Ragnarök qui sévit

Le chien aboie de rage

au dehors des portes de Hel.

La chaîne s’est rompue et le cruel,

la Bête, a bondi de sa cage.

Yggdrasill

en colère, en rage,

avec lui dieux et hommes face à l’orage ;

anéantissent la Bête, vainquent le Monstre,

ensemble

tiennent bon

tuent Nidhögir, abattent Garmir,

vainquent le mal, évitent le pire.

Point n’aboie le chien en rage

devant la porte de Hel.

La chaîne n’y tient plus le cruel,

plus la Bête, dans sa cage.

Bourgeons

présagent

la fin de ce grand naufrage ;

danse la vie d’une joie sauvage.

Yggdrasill,

éternellement vert,

voit les champs non ensemencés

dont émergent récoltes inespérées.

Puisque point n’aboie le chien en rage

devant la porte de Hel.

La chaîne n’y tient plus le cruel,

plus la Bête, dans sa cage.